Modélisation des répercussions économiques sur le Canada découlant des mesures visant à réduire les émissions provenant du transport maritime international

ESMIA a été choisi par Transports Canada pour modéliser les impacts économiques sur le Canada des mesures de réduction des émissions du transport maritime international. Au cours de la dernière décennie, ces émissions ont augmenté de 20 %, ce qui a incité l’Organisation maritime internationale (OMI) à adopter diverses stratégies, notamment la stratégie initiale sur les GES de 2018 et la stratégie révisée de 2023, qui vise des émissions nettes nulles d’ici 2050. En 2022, le commerce maritime du Canada était évalué à 345 milliards de dollars canadiens, impliquant 55 partenaires majeurs. Certaines provinces, comme Terre-Neuve-et-Labrador, le Nouveau-Brunswick et la Saskatchewan, dépendent fortement du transport maritime, ce qui rend cette étude cruciale pour comprendre les impacts économiques régionaux.

ESMIA a réalisé une modélisation sophistiquée pour évaluer l’impact des mesures à moyen terme sur l’économie canadienne, les marchés du travail, les coûts du transport maritime, ainsi que les valeurs et les flux du commerce maritime. En utilisant des modèles exclusifs tels que le modèle énergétique nord-américain TIMES (NATEM) et le modèle macroéconomique dynamique nord-américain (NAGEM), ESMIA a dérivé des stratégies optimales de décarbonisation et a évalué leurs implications économiques. Le modèle de gravité des échanges commerciaux a été utilisé pour estimer les impacts commerciaux en termes de valeur et de quantité des produits de base avec les principaux partenaires. L’étude souligne l’importance de la transition vers des carburants plus propres et de l’amélioration de l’efficacité énergétique dans le transport maritime international, en s’alignant sur les engagements du Canada dans le cadre de l’Accord de Paris et de la Déclaration de Clydebank.