Rôle optimal des produits du bois récolté dans les trajectoires vers la carboneutralité au Canada avec prise en compte du carbone biogénique

L’objectif de ce projet était d’améliorer la modélisation qui quantifie la contribution des forêts à la réalisation des objectifs climatiques et au développement économique du Canada en optimisant la représentation des produits ligneux récoltés (PLR). Cette initiative de modélisation améliorée du système énergétique a nécessité une représentation très rigoureuse des industries forestières provinciales et territoriales en tant que sources de bioénergie, de matières premières pour l’industrie des pâtes et papiers et de matériaux de construction, tout en établissant des relations de cause à effet avec d’autres secteurs concurrents à un horizon 2070 étendu. ESMIA a été choisie pour réaliser cet exercice de modélisation amélioré à l’aide de son modèle propriétaire NATEM et pour améliorer la représentation des produits de bois de construction à longue durée de vie (bois d’œuvre, panneaux de bois orientés, produits de bois d’ingénierie, etc.) tout en saisissant le potentiel de substitution d’autres matériaux de construction à plus forte intensité de GES (par exemple, le béton et l’acier) à travers le Canada et sur les marchés internationaux.

Ce projet comprenait également l’ajout d’une comptabilité détaillée du carbone biogénique, y compris la teneur en carbone des produits liés au bois par espèce, les émissions de carbone biogénique provenant des sources de bioénergie et les facteurs de décomposition du bois dans la forêt. Différents scénarios de gestion forestière et de zéro net en 2050 et 2070 ont été modélisés par rapport à un scénario de base aux niveaux national et provincial. L’harmonisation des données entre les modèles internes de comptabilité forestière et de carbone du gouvernement et NATEM a été réalisée. À la fin de ce projet, le modèle NATEM d’ESMIA est devenu le modèle de système énergétique le plus complet au Canada, couvrant à la fois les secteurs de l’énergie et de la forêt, afin d’étudier les trajectoires du zéro net et de la décarbonisation.